Auteur/autrice : Cyril Ponse

  • Zdnet TV connectée : vraie convergence entre télé et web ou simple fantasme ?

    Le 18 novembre 2010, ZDNet TV pose une question cruciale dans le monde de la technologie : la télévision connectée représente-t-elle une véritable convergence entre la télévision traditionnelle et le web, ou n’est-elle qu’un nouveau fantasme technologique ? Ce débat, relancé par les experts et les industriels, soulève des enjeux essentiels pour l’avenir de notre consommation audiovisuelle.


    Une révolution portée par ZDNet TV

    Dans un article publié par ZDNet TV, les analystes explorent les promesses et les limites des télévisions connectées. Le site souligne que les télévisions de nouvelle génération, capables de se connecter à Internet, prétendent révolutionner la manière dont les spectateurs interagissent avec leur contenu. En intégrant des fonctionnalités comme la navigation web, les applications de streaming (Netflix, YouTube) et même les réseaux sociaux, ces téléviseurs ambitionnent de fusionner le meilleur des deux mondes : l’immersion télévisuelle et l’interactivité du web.

    ZDNet TV s’interroge toutefois sur la réelle adoption de ces innovations. Les industriels, tels que Samsung, LG et Sony, misent sur ces produits, mais les consommateurs ne sont pas toujours prêts à adopter ces nouvelles technologies. Entre les coûts élevés, la complexité des interfaces et des usages encore balbutiants, l’article met en lumière les nombreux défis à relever.


    Les promesses de la télévision connectée

    ZDNet TV évoque également les possibilités offertes par la télévision connectée, notamment en termes de personnalisation et de contrôle. Grâce à ces appareils, les utilisateurs peuvent accéder à des services de vidéo à la demande, suivre leurs séries préférées sans dépendre des horaires de diffusion, ou encore interagir avec leurs amis via des applications intégrées.

    La plateforme souligne que des solutions comme Google TV ou les écosystèmes propres aux fabricants ouvrent la porte à des expériences enrichies. Par exemple, rechercher une recette de cuisine en ligne directement depuis son téléviseur pendant une émission culinaire devient une réalité.


    Les obstacles identifiés par ZDNet TV

    Pourtant, tout n’est pas si simple. ZDNet TV met en évidence plusieurs obstacles majeurs freinant l’adoption massive des télévisions connectées :

    • La fragmentation de l’offre : chaque constructeur développe son propre écosystème, ce qui peut limiter la compatibilité des applications et frustrer les utilisateurs.
    • La complexité des interfaces : alors que la simplicité a toujours été l’atout de la télévision, les nouveaux systèmes exigent parfois un apprentissage ou des équipements supplémentaires comme des claviers ou télécommandes avancées.
    • Le coût : en 2010, les télévisions connectées restent des produits premium, peu accessibles au grand public.

    De plus, ZDNet TV met en garde contre le risque de créer un web fragmenté où chaque plateforme verrouille son contenu, à l’instar des formats propriétaires utilisés dans les années 2000.


    Fantasme ou véritable révolution ?

    L’article de ZDNet TV invite à la réflexion sur l’avenir de ces technologies. La télévision connectée, bien qu’elle promette une convergence entre télé et web, ne parvient pas encore à convaincre pleinement. La fracture numérique, les infrastructures internet inégalement développées et le manque d’harmonisation des plateformes freinent son adoption.

    ZDNet TV conclut toutefois sur une note d’optimisme : à mesure que les technologies s’améliorent et que les coûts baissent, la télévision connectée pourrait devenir un standard, transformant profondément notre manière de consommer des médias.


    En route vers un nouveau modèle de consommation

    Grâce à des analyses comme celles de ZDNet TV, le débat sur la télévision connectée reste au centre des préoccupations technologiques en 2010. Entre promesses et défis, cette convergence entre télé et web dessine les contours d’un nouveau paradigme pour les industries de l’audiovisuel et de l’internet. Reste à savoir si les consommateurs seront prêts à franchir le pas et si les industriels réussiront à répondre à leurs attentes.

  • « Tristan Nitot (Mozilla) : Payer pour produire et lire du contenu vidéo, ce n’est pas normal »

    Dans une interview publiée aujourd’hui, Tristan Nitot, président de Mozilla Europe, a exprimé des critiques fortes à l’encontre du modèle économique actuel de la production et de la consommation de contenu vidéo en ligne. Selon lui, le fait de faire payer les utilisateurs pour produire ou accéder à des vidéos est contraire aux principes fondamentaux d’un internet libre et ouvert.


    « Payer pour produire et lire du contenu vidéo, ce n’est pas normal »

    Tristan Nitot a dénoncé les barrières financières imposées par certaines technologies propriétaires et plateformes fermées. Il a souligné que ces pratiques risquent d’étouffer la créativité et de restreindre l’accès des utilisateurs à l’information et au divertissement. Pour Nitot, le web doit rester un espace d’échange et de création libre, où chacun peut contribuer sans être contraint par des coûts ou des limitations techniques.

    Cette déclaration intervient à un moment où de nombreuses plateformes dominantes adoptent des formats propriétaires, nécessitant souvent des licences coûteuses. Nitot a particulièrement critiqué les modèles économiques qui privilégient les profits au détriment de l’accessibilité pour les utilisateurs et les créateurs.


    La défense des formats ouverts

    Mozilla, organisation à but non lucratif, s’est toujours engagée à promouvoir des standards ouverts. Nitot a rappelé que des formats comme WebM et Ogg Theora représentent des alternatives viables aux formats propriétaires comme H.264, largement utilisé mais soumis à des licences restrictives.

    Ces formats ouverts, soutenus par Mozilla et d’autres acteurs, garantissent une interopérabilité accrue et réduisent les barrières à l’entrée pour les créateurs de contenu. Nitot a insisté sur le fait que l’adoption de ces standards est essentielle pour préserver un internet où l’innovation et la collaboration sont accessibles à tous.


    Un appel à la communauté internet

    Nitot a également profité de l’occasion pour encourager la communauté des développeurs, créateurs de contenu et décideurs à soutenir des technologies libres et ouvertes. Il a appelé à une mobilisation collective pour contrer les pratiques qui risquent de transformer le web en un espace fragmenté, dominé par quelques grands acteurs économiques.

    « Internet appartient à tout le monde », a-t-il déclaré, en soulignant que les utilisateurs ont un rôle à jouer dans la défense de leurs droits en ligne. Selon lui, soutenir les standards ouverts est un moyen concret de garantir un internet équitable pour les générations futures.


    Une vision toujours d’actualité

    Les propos de Tristan Nitot résonnent particulièrement dans un contexte où le streaming vidéo devient un pilier central de la consommation numérique. Alors que les débats sur la propriété intellectuelle et les modèles économiques se poursuivent, sa défense d’un web ouvert et accessible reste une position clé pour protéger les droits des utilisateurs et des créateurs.

  • 2ème édition du Symfony live du 15 au 17 février à Paris

    La deuxième édition du Symfony Live s’est tenue à Paris du 15 au 17 février 2010, rassemblant la communauté Symfony pour trois jours dédiés au framework PHP. Organisé par Sensio Labs, cet événement a offert une plateforme d’échange et d’apprentissage autour de Symfony.

    Dates et lieu

    Le Symfony Live 2010 s’est déroulé à la Cité Internationale Universitaire de Paris, un lieu propice aux rencontres et aux échanges. Les deux premières journées, les 15 et 16 février, ont été consacrées à des formations intensives, suivies par la conférence principale le 17 février.

    Symfony

    Formations

    Les sessions de formation ont couvert divers aspects de Symfony, adaptées aux débutants comme aux développeurs expérimentés. Les participants ont pu approfondir leurs connaissances sur des sujets tels que les bonnes pratiques de développement, l’optimisation des performances et l’utilisation avancée des composants Symfony.

    Conférences et intervenants

    La journée de conférence a réuni des experts de la communauté Symfony et du monde PHP. Les présentations ont abordé des thèmes variés, notamment l’intégration de Symfony avec d’autres frameworks, le déploiement d’applications dans le cloud et l’optimisation du code PHP. Parmi les interventions notables, on peut citer :

    • Symfony et Zend Framework : Une discussion sur l’utilisation conjointe de Symfony et Zend Framework pour tirer parti des forces de chaque framework. GitHub
    • Symfony dans le cloud : Un retour d’expérience sur le déploiement d’une application Symfony sur l’infrastructure cloud d’Amazon, avec des conseils pratiques pour gérer les connexions aux bases de données et le stockage des fichiers. GitHub
    • Optimisation du code PHP : Une présentation détaillant le fonctionnement interne de PHP et proposant des techniques pour améliorer les performances des applications. GitHub

    Appel à contributions

    Sensio Labs a encouragé les membres de la communauté à soumettre des propositions de sessions, offrant ainsi l’opportunité de partager leurs expériences et leurs projets développés avec Symfony. Cette initiative visait à enrichir le contenu de la conférence et à refléter la diversité des utilisations du framework.

    Symfony

    Moments forts et retours

    Le Symfony Live 2010 a été marqué par des échanges fructueux entre développeurs, des démonstrations de projets innovants et des discussions sur l’avenir de Symfony. Les participants ont particulièrement apprécié la qualité des interventions et la possibilité de rencontrer des membres clés de la communauté.

    Perspectives d’avenir

    Fort du succès de cette deuxième édition, le Symfony Live s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour les développeurs Symfony. Les éditions suivantes ont continué à attirer un public croissant, témoignant de l’importance de ces rencontres pour le partage de connaissances et le développement de la communauté.

    Symfony

    En conclusion, le Symfony Live 2010 à Paris a joué un rôle clé dans la consolidation de la communauté Symfony, offrant un espace d’apprentissage, de partage et de collaboration pour les développeurs du monde entier.

  • VHS 4, le serveur personnel de Ve-Hotech désormais sans disque

    Le VHS 4, développé par la société française Ve-Hotech, représente une nouvelle génération de serveurs personnels conçus pour offrir flexibilité et performance. Ce serveur, qui se distingue par son absence de disques intégrés, s’adresse autant aux particuliers qu’aux petites entreprises souhaitant un système adaptable à leurs besoins spécifiques.


    Une conception axée sur la flexibilité

    Le choix de Ve-Hotech de proposer un serveur sans disque est audacieux, mais judicieux. Cette approche permet aux utilisateurs de personnaliser leur configuration de stockage en fonction de leurs besoins. Le VHS 4 peut accueillir jusqu’à quatre disques durs 3,5 pouces, qui peuvent être installés en hot-swap (sans éteindre l’appareil). Cela offre une grande liberté quant à la capacité totale et au type de disques utilisés, qu’ils soient SSD ou HDD.

    Grâce à cette conception, les utilisateurs peuvent configurer le serveur en RAID 0, 1, 5 ou 10, pour optimiser les performances ou renforcer la redondance des données. Que vous souhaitiez maximiser la vitesse de transfert ou protéger vos fichiers contre les pannes matérielles, le VHS 4 peut s’adapter à vos exigences.


    Une puissance matérielle au rendez-vous

    Sous son châssis élégant, le VHS 4 embarque une configuration matérielle robuste, conçue pour répondre aux besoins des utilisateurs les plus exigeants. Il repose sur une plateforme Mini-ITX, équipée d’un processeur AMD Athlon II X2 235e cadencé à 2,7 GHz et de 2 Go de RAM, extensible pour les utilisateurs souhaitant plus de puissance.

    Cette architecture permet au VHS 4 de dépasser les fonctions de simple serveur NAS. En effet, il peut gérer des tâches avancées telles que la virtualisation, la diffusion multimédia via DLNA, et même servir de base pour des projets nécessitant des capacités de calcul plus importantes.


    Connectivité et expansion

    Le VHS 4 offre une connectivité généreuse, comprenant six ports USB (deux à l’avant et quatre à l’arrière) et un lecteur de cartes 6-en-1, idéal pour gérer des médias divers. Toutefois, il manque un port eSATA, et le serveur ne dispose que d’un seul port Gigabit Ethernet, ce qui pourrait être une limitation pour les environnements nécessitant une connectivité réseau étendue.

    Ces caractéristiques rendent le VHS 4 adapté à une variété d’usages, allant du stockage de fichiers à la gestion de serveurs multimédias.


    Une interface logicielle conviviale

    Le système d’exploitation du VHS 4, basé sur Linux, est conçu pour offrir une gestion simplifiée tout en restant puissant. Son interface intuitive permet de configurer et de surveiller facilement les performances du serveur.

    Le serveur prend en charge une large gamme de services, notamment :

    • Streaming multimédia DLNA pour partager vos contenus sur différents appareils.
    • FTP et HTTP pour des transferts de fichiers fluides.
    • Téléchargements BitTorrent et eMule, intégrés pour un accès simplifié.
    • Fonctionnalités de serveur web pour héberger vos propres sites.

    L’un des points forts du VHS 4 est la prise en charge de la virtualisation, permettant de créer et d’exécuter plusieurs machines virtuelles. Cette fonctionnalité élargit les possibilités du serveur, en le rendant apte à des usages professionnels ou techniques avancés.


    Performances impressionnantes

    Le VHS 4 se distingue également par ses performances. Lors de tests, les vitesses de lecture atteignaient en moyenne 70 Mo/s, tandis que les vitesses d’écriture étaient d’environ 65 Mo/s, avec des pics respectifs de 100 Mo/s et 90 Mo/s. Ces chiffres en font un choix compétitif pour ceux qui recherchent un serveur rapide et fiable.


    Un outil pour aujourd’hui et demain

    En optant pour un serveur sans disque, Ve-Hotech propose une solution durable et évolutive. Les utilisateurs ne sont pas limités par une configuration prédéfinie et peuvent adapter le système à leurs besoins au fil du temps. De plus, en contribuant activement à la communauté open-source, Ve-Hotech garantit un produit qui bénéficie des dernières innovations technologiques.


    Conclusion

    Le VHS 4 de Ve-Hotech se positionne comme une alternative sérieuse aux serveurs NAS traditionnels, en offrant une grande flexibilité et des performances solides. Que vous soyez un particulier cherchant à centraliser vos fichiers ou une entreprise souhaitant un serveur performant et personnalisable, le VHS 4 répond à vos besoins tout en offrant la liberté de choisir votre propre solution de stockage.

    Avec sa conception sans disque et ses fonctionnalités avancées, le VHS 4 représente une solution élégante, puissante et prête pour l’avenir.

  • Google Adwords Vidéo : Découvrez le Réseau de Contenu et Lancez Vos Premières Annonces Display

    Avec l’évolution des habitudes de consommation en ligne, les publicités vidéo sont devenues un outil incontournable pour capter l’attention des internautes. Google Ads, leader dans le domaine de la publicité en ligne, offre une plateforme puissante pour créer et diffuser des campagnes vidéo sur le Réseau Display. Cet article vous guide à travers les étapes essentielles pour créer et optimiser vos premières annonces display en vidéo.


    Pourquoi choisir le Réseau Display pour vos annonces vidéo ?

    Le Réseau Display de Google est un écosystème publicitaire qui couvre des millions de sites web, applications et vidéos, y compris YouTube, Google TV, et des partenaires vidéo de Google. Cela vous permet de toucher une audience ciblée avec des formats vidéo engageants. Que vous cherchiez à augmenter vos ventes, générer du trafic vers votre site ou renforcer la notoriété de votre marque, une campagne vidéo bien conçue sur le Réseau Display peut vous aider à atteindre vos objectifs.


    Étape 1 : Choisir un objectif pour votre campagne

    Lors de la création de votre campagne vidéo, il est crucial de définir un objectif clair. Google Ads propose plusieurs options adaptées à vos besoins :

    • Ventes : Encourager les conversions sur votre site.
    • Leads : Générer des prospects qualifiés.
    • Trafic vers le site web : Augmenter le nombre de visites.
    • Notoriété et considération : Renforcer la visibilité de votre marque et inciter à l’engagement.

    Chaque objectif détermine les sous-types de campagne disponibles. Par exemple, si vous souhaitez générer des ventes ou des leads, vous pouvez choisir le sous-type « Drive conversions », qui optimise vos annonces pour inciter les utilisateurs à passer à l’action.


    Étape 2 : Planifier votre budget et votre stratégie d’enchères

    Votre budget influence la fréquence et la portée de vos annonces. Vous pouvez opter pour un budget quotidien ou total pour toute la durée de la campagne. Google Ads propose plusieurs stratégies d’enchères adaptées à vos objectifs :

    • CPV (Coût par vue) : Idéal pour maximiser le nombre de vues.
    • CPM (Coût pour mille impressions) : Convient pour renforcer la notoriété.
    • CPA (Coût par acquisition) : Optimise les conversions au coût cible fixé.
    • ROAS cible : Maximise le retour sur investissement publicitaire.

    Pour un contrôle optimal de vos dépenses, choisissez une stratégie d’enchères alignée avec vos objectifs.


    Étape 3 : Cibler votre audience

    Le ciblage est une composante clé d’une campagne réussie. Google Ads offre une gamme d’options pour affiner votre audience :

    • Démographie : Âge, sexe, revenu, etc.
    • Centres d’intérêt et intentions : Groupes définis par leurs habitudes et comportements.
    • Mots-clés et thèmes : Associez vos annonces à des sujets ou des mots-clés pertinents.
    • Emplacements : Diffusez vos annonces sur des sites ou applications spécifiques.

    Vous pouvez également exclure certains types de contenu ou groupes pour aligner vos annonces avec les valeurs de votre marque.


    Étape 4 : Créer des annonces vidéo pertinentes

    La créativité est essentielle pour captiver votre audience. Assurez-vous que vos annonces incluent des éléments comme :

    • Un titre accrocheur : Résumez l’essence de votre message.
    • Un appel à l’action clair : Incitez les utilisateurs à cliquer ou interagir.
    • Des visuels de qualité : Utilisez des vidéos attrayantes et bien réalisées.

    Google Ads vous permet de créer des annonces vidéo directement via son Asset Library, en utilisant des modèles prédéfinis ou en téléchargeant des vidéos depuis YouTube. Vous pouvez même ajouter une voix off pour renforcer le message de vos annonces.


    Étape 5 : Optimiser vos campagnes

    Une fois votre campagne lancée, surveillez ses performances et ajustez vos paramètres si nécessaire. Voici quelques points à examiner :

    • CTR (Taux de clics) : Mesurez l’efficacité de vos annonces.
    • Coût par acquisition : Vérifiez si vos dépenses sont alignées avec vos objectifs.
    • Engagement : Analysez le comportement de votre audience pour affiner vos créations.

    Les outils de reporting de Google Ads vous aident à identifier les points à améliorer et à maximiser le retour sur investissement de vos campagnes.


    Pourquoi adopter les annonces vidéo sur le Réseau Display ?

    Les campagnes vidéo sur le Réseau Display vous permettent d’atteindre une audience large tout en maintenant une précision ciblée. Elles offrent des opportunités uniques pour raconter votre histoire, susciter des émotions et établir un lien durable avec vos clients potentiels.

    En suivant ces étapes, vous serez en mesure de lancer des campagnes performantes qui exploitent tout le potentiel de la publicité vidéo sur Google Ads. C’est le moment idéal pour faire passer votre stratégie marketing au niveau supérieur.

  • Après Ogg, Symfony est adopté par Dailymotion

    Dailymotion : un tournant avec Symfony

    Dailymotion, l’un des plus grands sites indépendants de divertissement vidéo au monde, est désormais propulsé par Symfony. Classé parmi les 60 sites les plus visités au monde, Dailymotion a enregistré en décembre 2008 plus de 41,9 millions d’utilisateurs uniques et plus de 922 millions de vidéos visionnées en ligne (source : comScore, décembre 2008). C’est également le deuxième site français le plus visité à l’échelle mondiale.


    Les débuts de Dailymotion

    Fondé en 2005, le site Dailymotion a toujours été propulsé par PHP et géré par une équipe interne de développeurs. Au fil des années, ils ont créé un framework personnalisé pour faire fonctionner leur plateforme.

    Cependant, à mi-2008, ils ont décidé d’abandonner leur framework maison pour migrer vers un framework open-source.


    Dailymotion en chiffres

    Pour mieux comprendre l’architecture de Dailymotion, voici quelques chiffres clés :

    • 50 machines PHP gérant environ 5000 pages PHP par seconde.
    • 17 serveurs de bases de données.
    • 30 machines memcache offrant un total de 210 Go de mémoire de stockage.
    • 60 Gb/s de bande passante.
    • 1,2 pétaoctet de stockage.
    • Plus de 430 machines au total, incluant celles utilisées pour l’encodage vidéo et le moteur de recherche.

    Pourquoi migrer vers un framework open-source ?

    Malgré une équipe de plus de 10 développeurs dédiée à la maintenance du site, Dailymotion souhaitait se concentrer davantage sur son activité principale plutôt que sur la gestion et l’amélioration de son framework maison.

    Avec le temps, le maintien de ce framework interne devenait de plus en plus complexe et chronophage : ajouter de nouvelles fonctionnalités, les documenter, former les nouveaux développeurs, et assurer la cohérence du système.

    Le choix d’un framework open-source avec une grande communauté leur a permis de se libérer de ces contraintes. Olivier Poitrey, cofondateur et CTO de Dailymotion, résume ainsi les avantages :

    • Ne pas réinventer la roue.
    • Réduire le volume de code à maintenir.
    • Respecter de meilleures conventions de codage.
    • Implémenter facilement des processus modernes comme les tests unitaires et fonctionnels.

    Pourquoi Symfony ?

    Avec un rythme de développement effréné, où de nouvelles fonctionnalités sont ajoutées presque quotidiennement, réécrire le site de zéro était impossible. Dailymotion avait besoin d’une solution permettant une migration progressive, tout en continuant à développer de nouvelles fonctionnalités.

    Symfony était le candidat idéal pour plusieurs raisons :

    1. Popularité : Symfony est l’un des frameworks PHP les plus connus, utilisé par de nombreux sites à fort trafic.
    2. Modularité : Les composants de Symfony sont bien découplés, permettant leur utilisation indépendamment du reste du framework.
    3. Flexibilité : Il est facile de modifier ou d’étendre les comportements par défaut de Symfony pour répondre à des besoins spécifiques.

    Le processus de migration

    Le principal défi de la migration était de minimiser les perturbations en introduisant Symfony par petites étapes.

    Première étape : gérer les requêtes

    Symfony a d’abord été utilisé pour traiter les requêtes, les transmettre à l’ancien code, récupérer les réponses, puis les renvoyer au navigateur. Cette intégration a été facilitée par la classe sfRequestHandler de Symfony 2.0, choisie pour sa rapidité, bien qu’elle n’ait pas encore été rendue publique.

    Migration des règles mod_rewrite

    Les règles de réécriture d’URL ont ensuite été migrées vers le système de routing de Symfony. La flexibilité de ce dernier a permis à Dailymotion d’étendre son comportement pour répondre à ses besoins uniques.

    Tests massifs

    Pour assurer une migration en toute confiance, l’équipe a écrit plus de 5000 tests unitaires et fonctionnels, en utilisant Lime et le navigateur de test de Symfony.


    Et après ?

    Bien que Dailymotion utilise Symfony depuis moins d’une semaine, les prochaines étapes de la migration sont déjà planifiées :

    • Intégration des contrôleurs Symfony.
    • Utilisation des fonctionnalités avancées comme sfI18n, sfUser, et sfCookieSessionStorage.
    • Adoption du conteneur de services Symfony 2.0.
    • Passage au système de modèle Doctrine.

    Une conclusion humoristique

    « Vous utilisez encore YouTube pour vos vidéos ? Il est temps que nous passions tous à Dailymotion ! » 😉


    Cette migration vers Symfony marque une étape importante pour Dailymotion, leur permettant de se concentrer sur leur cœur de métier tout en bénéficiant de l’innovation et du support de la communauté open-source.

  • [Youtube] Je vous déclare monétisée: Étude de cas sur une vidéo

    Une entrée de mariage mémorable

    La semaine passée, tout le monde s’est émerveillé devant l’entrée du mariage de Jill Peterson et Kevin Heinz, qui ont transformé une tradition classique en quelque chose de spontané et carrément fun.

    La vidéo, accompagnée de la chanson « Forever » de la star R&B Chris Brown, est rapidement devenue un phénomène viral. En moins d’une semaine, elle avait accumulé plus de 10 millions de vues sur YouTube.


    YouTube et la gestion des droits d’auteur

    Chez YouTube, nous disposons d’outils sophistiqués de gestion de contenu pour aider les détenteurs de droits à contrôler leur propriété intellectuelle.

    Dans ce cas précis, les titulaires des droits sur la chanson « Forever » ont utilisé ces outils pour revendiquer et monétiser leur contenu. Grâce à cela, des liens Click-to-Buy ont été ajoutés à la vidéo. Ces liens permettent aux spectateurs d’acheter la chanson sur Amazon ou iTunes, capitalisant ainsi sur la popularité de la vidéo.


    Les chiffres impressionnants de « Forever »

    Depuis la publication de la vidéo « JK Wedding Entrance », les recherches pour « Chris Brown Forever » ont explosé sur YouTube, en faisant l’une des requêtes les plus populaires de la plateforme.

    Le trafic généré est également très qualifié. Le taux de clics (CTR) sur les liens Click-to-Buy de cette vidéo est deux fois supérieur à la moyenne observée pour d’autres vidéos avec des superpositions similaires.

    De plus, cet engouement a eu un impact au-delà de la vidéo virale. Le clip officiel de « Forever » a également vu son CTR sur les liens Click-to-Buy multiplié par 2,5 au cours de la dernière semaine.


    Un effet viral qui booste les ventes

    Qu’est-ce que cela signifie ? Bien que les habitudes d’achat des consommateurs en ligne fassent l’objet de nombreuses études, cet exemple illustre l’impact publicitaire que des plateformes comme YouTube peuvent avoir sur les artistes.

    La semaine dernière, plus d’un an après sa sortie, les ventes de « Forever » ont connu un rebond spectaculaire. La chanson a atteint la 4ᵉ place des singles sur iTunes et la 3ᵉ place des MP3 les plus vendus sur Amazon.


    YouTube, un outil pour les créateurs

    Des succès similaires ont été observés dans le passé, notamment avec les Monty Python, qui ont su tirer parti de YouTube pour promouvoir leur contenu.

    Chez YouTube, l’un de nos principaux objectifs est d’aider les créateurs de contenu à monétiser efficacement leur travail en ligne. Le fait que cela puisse se faire de manière à rassembler artistes et communauté autour de moments funs, spontanés et inspirants, est particulièrement excitant.


    Conclusion

    L’exemple de « JK Wedding Entrance » démontre la puissance des vidéos virales lorsqu’elles sont associées à une gestion efficace des droits d’auteur et à des outils marketing comme les liens Click-to-Buy. Il ne s’agit pas seulement d’accumuler des vues, mais aussi de transformer cette popularité en opportunités commerciales concrètes, tout en inspirant des millions de spectateurs à travers le monde.

  • Nouveau Facebook = Plus d’opportunités pour les annonceurs

    Impossible cette semaine de passer à côté de cette annonce majeure : Facebook lancera la semaine prochaine une nouvelle version des profils et pages annonceurs : New Facebook Home Page.

    Je ne vais pas m’étendre sur la nouvelle page profil car d’autres l’on fait avant moi, je souhaites juste corriger le fait qu’avec cette nouvelle version Facebook ne souhaite pas concurrencer Twitter mais plutôt FriendFeed (cf. With Twitter Envy, Facebook Adds (Near) Real-time Web Capabilities). Les services de social streaming sont en effet beaucoup plus proches d’un point de vue fonctionnel : agrégation social, commentaire sur les news, fonction d’appréciation “Like”…

    Mais plutôt que de débatre sur cette nouvelle page profil, intéressons-nous plutôt à la réelle révolution de cette annonce : la refonte de la page annonceur.

    Les annonceurs se fondent dans la communauté

    Jusqu’à présent les pages réservées aux annonceurs (”Pages“) proposait un modèle d’interaction plutôt limité : devenir fan, écrire sur le wall… Les annonceurs qui souhaitaient initier des échanges plus riches devaient passer par les applications. Oui mais voilà, depuis la refonte d’Octobre 2008, les applications n’apparraissent plus sur les profils mais dans un onglet (cf. Pour ou contre la nouvelle version de Facebook ?), ce qui est problématique pour les annonceurs car cela diminue d’autant la visibilité de leurs actions.

    Mais tout ça va changer avec les nouvelles pages annonceur qui ressemblent beaucoup plus à des pages de membre : New Facebook Pages, A Guide for Social Media Marketers.

    Grosse nouveauté : la possibilité pour une marque de publier des changements de status (qui apparaitront sur le News Feed des fans). C’est donc un premier pas vers la fusion des profils de membre et des pages annonceurs : Brands to Gain Voice as Facebook Merges Pages and Profiles. Ce changement n’est pas anodin car cela va changer beaucoup de choses dans la façon dont les marques exploitent Facebook (lire à ce sujet le très bon How to Brace for the Facebook Page Redesign).

    Plus de pro-activité pour les annonceurs

    Concrètement ces nouvelles pages vont considérablement augmenter la visibilité potentielle des marques. Je dis bien “potentielle” car encore faudra-t-il que les marques fassent l’effort de régulièrement mettre à jour leur status et de préférence avec du contenu intelligent (évitez à tout prix les promos car cela risque de vite fatiguer les fans). Ceci va très certainement modifier également le rapport des membres vis à vis des marques qui seront bien plus présente dans leur usage quotidien de la plateforme : How Facebook, Google, and Yahoo Are Making Ads Part of Your Life.

    Nous ne pouvons donc que nous réjouir de ce changement car cette nouvelle page pour les annonceurs va mettre sur le devant de la scène des logiques de fllux d’activité de marque (cf. Lifestream + Brand = Brandstream). On en vient même à se dire que ces nouvelles pages annonceur vont devoir être intégrée de façon très fine aux différentes campagnes pour pouvoir fluidifier le recrutement de prospects qualifiés (cf. Facebook Pages Will Replace Traditional Landing Pages).

    Mais encore une fois la contrepartie pour les annonceurs est de devoir être beaucoup plus entreprenants avec les fans / prospects en leur apportant une proposition de valeur tenant compte des spécificités du contexte “social” : il n’est pas question de relayer le même message que celui utilisé dans la publicité traditionnelle (TV, bannières…) mais d’initier un dialogue et une relation fondée sur l’expérience de marque plutôt que sur le déstockage de produits invendus.

    Un premier pas vers les social ads en réseau ?

    Outre cette nouvelle page annonceur, il y a également du nouveau pour les Facebook Ads : la possibilité de diffuser des messages ciblés sur des sites partenaires au travers de Facebook Connect (cf. Facebook Connect + Facebook Ads = A Social Ad Network). C’est donc une très grosse nouveauté car un tel dispositif permettrait de considérablement améliorer la portée d’une campagne en étendant la visibilité en dehors de Facebook, directement là où les utilisateurs se trouvent.

    Nous nous dirigeons donc petit à petit vers une sorte de réseau de diffusion “sociale” des campagnes, un réseau permettant à un annonceur d’être présent de façon uniformisée sur différentes plateformes sociale. Notons que cette offre existe déjà via des acteurs périphériques comme RockYou ou Cubics : RockYou Adds Cross-Network Targeting to Ad Network.

    Voilà donc un signe fort que le marché est en train de se structurer et l’offre à destination des social marketers progresse dans la bonne direction : une prise de parole plus subtile (moins intrusive) et surtout tournée vers l’engagement (jeux, dialogue…) et non plus sur l’interrupion (”Arrêtez de faire ce que vous êtes en train de faire et écoutez mon message“).

    C’est également une très bonne nouvelle pour les gens de la profession qui vont pouvoir travailler sur des mission plus intéressantes de community managment plutôt que sur de la diffusion de publicité déguisée via des applications. Les community managers seront donc les nouveaux architectes de la gestion de la relation client dans un contexte résolument plus participatif au travers des plateformes sociales. Vivement la suite…

  • Un nouveau responsable de Yahoo! Search passe chez Microsoft

    L’exode continue dans l’équipe “search” de Yahoo! et c’est Microsoft qui en profite. Après Scott Moore, Qi Lu et Sean Suchter dernièrement, c’est au tour de Larry Heck, qui gérait un laboratoire de recherche sur les algorithmes du moteur et des liens sponsorisés chez Yahoo!, d’annoncer son départ pour l’entreprise de Redmond. Il était très exactement “Vice President of the Search and Advertising Sciences at Yahoo Labs“. Si Microsoft n’a pas réussi en 2008 à racheter l’activité “moteur” de Yahoo!, il se pourrait bien qu’il arrive à ses fins en vidant son concurrent de ses principales têtes pensantes…

  • Google Video : procès en Italie

    En Italie, quatre enfants ont, en 2006, frappé et insulté un jeune de leur âge atteint de trisomie 21. La scène, déjà sordide, a de plus été filmée à l’aide d’un téléphone portable et « uploadée » sur Google Video par l’un des protagonistes de l’affaire. Vivi Down, une association de lutte contre la discrimination des personnes atteintes du syndrome de Down, a eu le temps de visualiser la vidéo en ligne, pourtant supprimée par Google deux heures après son téléchargement. L’association a alors attaqué Google Italie car, selon le site Neteco, la loi italienne dispose que le fournisseur d’accès à Internet n’a pas à filtrer les données publiées par l’internaute et que l’éditeur de contenu (NDLR : donc Google) est le seul responsable en cas de délit.
    Peter Fleischer, responsable du département de protection de la vie privée chez Google, « nous ne pouvons accepter que la faute soit rejetée sur un outil parce que ce dernier n’est pas utilisé correctement« .
    Selon l’IAPP (International Association of Privacy Professional), l’affaire serait actuellement suspendue et devrait reprendre le 18 février prochain, soit dans une semaine.
    Il semblerait que les quatre jeunes responsable de l’agression n’ont pas, pour leur part, été inquiétés. Lamentable…

    Plus d’infos :
    http://video.google.it/
    http://www.vividown.org/
    https://www.privacyassociation.org/