Auteur/autrice : Cyril Ponse

  • C’est la crise chez Google : plan de rigueur annoncé

    La crise économique est là, l’année 2009 risque d’être rigoureuse au niveau des investissements publicitaires notamment et Google n’échappe pas à la règle de la récession, annonçant depuis quelques jours un train de mesures allant dans le sens d’une restriction de ses budgets et de ses dépenses pour les mois qui viennent :

    – L’arrêt annoncé de plusieurs outils comme la fin des “uploads” sur Google Video, le moteur de recherche Catalog Search, les outils Dodgeball, Jaiku, Mashup Editor ainsi que la fin des développements pour Notebook.

    – Son service de ressources humaines va également être “dégraissé” de 100 postes car le rythme d’embauche de l’entreprise va certainement faiblir cette année. 70 ingénieurs devraient également quitter l’entreprise ou être repositionnés dans d’autres fonctions dans les prochaines semaines, dans le cadre de la fermeture des bureaux de Phoenix (Arizona), Austin (Texas), Trondheim (Norvège) et Lulea (Suède).

    – Enfin, de très nombreux postes parmi les 10 000 consultant externes et CDD travaillant pour Google vont également être supprimés.

    Rappelons que, il y a quelques semaines de cela, Google avait également annoncé la fin des outils Lively et SearchMash. Ca fait beaucoup…

  • Exalead lance Exalabs, laboratoire d’usages

    Exalead annonce le lancement de son laboratoire d’usages “Exalabs”, dont la vocation est de présenter certaines des dernières innovations des équipes R&D du moteur de recherche. Il s’agit d’un espace qui proposera de nouvelles expériences autour du “search” en entreprise et du web, fruits de l’imagination des ingénieurs d’Exalead et de la collaboration avec ses clients et partenaires.

    Trois applications issues des technologies Exalead sont déjà en ligne :
    – Miiget, le moteur de recherche des célébrités.
    – Voxalead, la recherche d’information au sein des vidéos (disponible en anglais, français, allemand, arabe, mandarin et espagnol)
    – Wikifier, application d’enrichissement de pages web à l’aide de connaissances automatiquement extraites de Wikipédia.

    Ce site permettra aussi de recueillir les commentaires et suggestions des utilisateurs, en vue de mieux identifier leurs attentes et les futurs usages du search. Chaque nouvelle idée sera notée par les utilisateurs dans un esprit collaboratif.

    Un espace dédié aux projets de recherche scientifiques et les prémices d’une communauté Open Source. Exalabs présentera également les projets de recherche et développement – dans lesquels Exalead est impliqué – comme par exemple Quaero ou Opensem. Exalabs mettra également en avant ses contributions à divers programmes communautaires Open Source comme Minidom ou Aurochs.

    Exalabs se veut un lieu de découverte et d’échange pour les acteurs de l’écosystème Exalead : les partenaires intégrateurs et les partenaires technologiques, les clients, mais Également tous les curieux, inventeurs, techniciens, blogueurs et passionnés d’innovation.

  • Lancement imminent de la nouvelle plateforme Open Yahoo, du social et encore du social

    Yahoo a hier invité la presse à San Francisco pour la présentation de la nouvelle plateforme qui sera lancée progressivement dans les semaines à venir.

    Yahoo Mail

    YahooMail possède 275 millions d’utilisateurs selon Comscore. (Incluant email, mesagerie et SMS)

    La nouvelle boite email permettra aux utilisateurs de donner priorité aux emails les plus importants et de classer les taches essentielles a l’intérieur même de YahooMail. Les deux mots-clefs sont “Social” et “Ouvert”.

    Une galerie d’applications est également intégrée (sur la barre de coté) , comprenant Flixster, Flickr, Xoopit, Family Journal, et WordPress. Le panel de contrôle vous présentera les invitations à vous connecter ainsi que vous messages récents, invitations et mises à jour de vos amis.

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    Il sera aussi possible de voir les messages seulement de vos “connexions” ou de filtrer les emails par ordre d’importance. Les contacts sont ceux de votre carnet d’adresses tandis que vos connections sont vos amis du flux d’activités.

    Un exemple ci-dessous avec l’intégration de Flickr.

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    L’application Xoopit vous permettra de fouiller parmi toutes vos photos enfouies sur yahoomail. Xoopit suivra à la trace également les photos hébergées sur des services tiers et les importera en retour. Xoopit est sûrement l’un des grands gagnants de cette nouvelle plateforme Yahoo.

    Avec l’application WordPress, il sera possible de transformer vos messages emails en billets de blogs; il suffit de déplacer les messages sur l’icône WordPress et la conversion en billet est automatique.

    Certaines fonctionnalités sociales comme les onglets en rapport avec les connexions et les mises à jour ne seront disponibles que aux États-unis et en Australie aujourd’hui.

    La plateforme d’applications fera ses débuts en beta d’abord aux Etats-Unis aujourd’hui à beta.mail.yahoo.com.

    D’ici la mi-2009, tout devrait être en place pour tous les pays.

    Page d’accueil de Yahoo

    Yahoo travaille également à une nouvelle version de sa page d’accueil ainsi que de la barre d’outils. Elles seront désormais entièrement personnalisables.

    Yahoo veut se concentrer sur les taches quotidiennes communes à la plupart des utilisateurs. La barre de coite comprendra votre email, la bourse, la météo et des listes eBay. Dans un futur proche, cette zone devrait comporter également bientôt des mises à jour de Twitter et facebook.

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    Yahoo Toolbar

    la nouvelle barre d’outils affichera toutes vos applications utilisées sur la plateforme Yahoo; via un menu appelé “MyApps” . Une autre zone se nommera “My Notifications” avec les activités de vos amis en ligne sur Yahoo. Ainsi qu’un onglet avec tous vos webmails Yahoo Mail, Gmail, etc).

    La barre de recherche intègre une fonctionnalité de suggestions et vous permettra d’effectuer des recherches sur des services spécifiques comme sur flickr, par exemple.

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    La nouvelle barre sera disponible en beta dans une semaine.

    My Yahoo

    Une nouvelle API et et nouvelle version pour MyYahoo qui regroupera les activités de vos amis ainsi que le contenu que vous aurez regroupé sur cet espace personnel.

    L’API des thèmes permet à vous et vos amis de créer de nouveaux thèmes et de les envoyer aux uns et aux autres.

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    Yahoo TV et Yahoo Music

    Enfin, il sera possible de voir les mises ajour de vos amis sur YahooTv. Si un ami laisse un commentaire ou une critique sur un film, vous les  verrez apparaître sur le panel de votre page d’accueil de YahooTV.  Pareil pour Yahoo Music qui affichera les différents commentaires et activités de vos amis sur le service musique.

  • Twitter s’éloigne d’un rachat par Facebook…pour l’instant

    Ce n’est pas la première fois que nous entendons des rumeurs concernant des négociations sur un rachat de Twitter par Facebook. Mais cette fois ci nous avons plus de détails via Kara Swisher de BoomTown. Selon Kara et ses sources, Facebook aurait offert $500 millions en actions sur la fameuse pré évaluation de $15 milliards de Facebook. Le CEO de Twitter, Evan Williams a refusé de commenter ces informations et nous avons entendu qu’une partie de l’offre aurait été faite en cash également; $100 millions en Cash et 400$ millions en actions.

    Les premières négociations initiées par Facebook auraient échoué du fait des doutes des investisseurs de Twitter concernant la valeur véritable de l’action Facebook, des problèmes liés à toute acquisition (intégration, durée, coûts,etc…) et la conviction que Twitter devrait aussi souffrir de la conjoncture économique actuelle. Il est aussi dit que Facebook a des inquiétudes sur les dépenses des fonds de Twitter et sur son modèle économique potentiel.

    Au récent sommet Web2.0, Marck Zuckerberg fut interroge sur un rachat de Twitter: “Nous sommes très impressionnés par ce qu’ils ont accompli et ils ont un modèle très élégant

    En comparaison, Facebook a levé $516 million de fonds tandis que Twitter a levé $20 million. Twitter annonce 6 millions d’utilisateurs actifs et Facebook 120 millions.

    A note que l’entrepreneur en série Marc Andreessen participe aux deux aventures; il est investisseur chez Twitter et fait partie du conseil d’administration de Facebook.

    Note d’Ouriel: Assez étonnant non? Je ne parle pas du prix ni du mode d’acquisition. Mais du fait que Facebook veuille racheter un service qu’il possède déjà en partie. Après tout le statut de mise à jour est une forme de microblog avec plateforme de conversation intégrée. Bref une sorte de concurrent de Twitter, avec 120 millions d’utilisateurs à la place de 5 millions…Donc pourquoi Facebook voudrait racheter Twitter? La réponse est à mon sens double. Il n’achète pas la technologie mais l’accès au terminal mobile et à une communauté de développeurs de première catégorie. Le succès de Twitter est essentiellement dû à sa facilité d’usage en mode mobile. La fonction SMS est simplissisme et universelle. C’est aussi grâce à cela que Twitter a réussi à décrocher un partenariat de premier avec NTT au Japon où le service est déjà monétisé au passage (beaucoup ont tendance à l’oublier). Le second atout de Twitter c’est une communauté incroyablement active de développeurs et de services périphériques. Les meilleurs service de Twitter n’ont pas été créé par Twitter: Summize le moteur de recherche (racheté par Twitter) et Twhirl (racheté par Seesmic) en sont deux exemples. Mais il y a un nombre incroyables d’applications qui gravitent autour de Twitter et un dynamisme créatif hors du commun. Facebook doit bien s’apercevoir que sur ces deux points Twitter à un temps d’avance. Deux points qui sont importants.

    D’un autre côté avec les bonnes ressources et le bon focus Facebook pourrait aisément prendre le pas et guarders ses stocks pour d’autres acquisitions.

    Quant à la valeur de Twitter? Je vais laisser cela aux experts en pipologie. J’en n’ai aucune idée.

  • Ubuntu 8.10 : Canonical annonce un lancement imminent

    Le 30 octobre 2008, Canonical, l’équipe derrière la célèbre distribution Linux Ubuntu, a officiellement annoncé la sortie d’Ubuntu 8.10, également connue sous le nom de « Intrepid Ibex ». Cette nouvelle version continue la tradition d’Ubuntu d’intégrer les technologies open source les plus récentes et performantes dans une distribution Linux de haute qualité, conçue pour être facile à utiliser.


    Quoi de neuf dans Ubuntu 8.10 ?

    Ubuntu 8.10 est une mise à jour importante, disponible à la fois pour les éditions Desktop et Server, avec un support assuré pendant 18 mois. Cette version apporte des améliorations significatives et introduit de nouvelles fonctionnalités destinées à améliorer l’expérience utilisateur :

    Améliorations de la connectivité

    • Meilleure gestion des réseaux sans fil grâce à Network Manager 0.7, permettant une connexion fluide entre réseaux filaires, Wi-Fi et 3G.

    Fonctionnalités innovantes

    • Session Invité : Offrez à vos invités un accès temporaire à votre ordinateur sans compromettre vos données personnelles.
    • Création de Live USB : Une nouvelle fonctionnalité permet de créer une clé USB bootable avec des données persistantes pour transporter votre environnement Ubuntu personnalisé partout avec vous.
    • Répertoire privé chiffré : Sécurisez vos données sensibles grâce à un répertoire privé protégé.

    Compatibilité accrue

    • Ubuntu 8.10 prend en charge une large gamme de formats de fichiers, y compris les PDF, Word, Excel et PowerPoint, tout en bénéficiant du noyau Linux 2.6.27 pour un meilleur support matériel.

    Ubuntu 8.10 : une base pour les variantes officielles

    Cette nouvelle version d’Ubuntu sert également de base pour les nouvelles éditions de ses variantes populaires :


    Comment obtenir Ubuntu 8.10 ?

    Pour télécharger ou commander des CD d’installation, rendez-vous sur la page officielle :
    Télécharger Ubuntu 8.10

    Les utilisateurs de la version 8.04 LTS ne recevront pas automatiquement une mise à niveau via le gestionnaire de mises à jour, mais il est possible d’effectuer une mise à jour manuelle en suivant les instructions détaillées ici :
    Mise à niveau vers Ubuntu 8.10

    Avant toute installation ou mise à jour, il est recommandé de lire les notes de version qui détaillent les éventuels problèmes connus et leurs solutions :
    Notes de version Ubuntu 8.10


    Ubuntu : un système pour tous

    Ubuntu est une distribution Linux complète et conviviale, adaptée aux ordinateurs de bureau, portables et serveurs. Avec une installation rapide, une sélection d’applications préinstallées, et une immense bibliothèque de logiciels additionnels, Ubuntu se distingue par sa simplicité et sa performance.

    Un support technique professionnel est disponible auprès de Canonical et de nombreux autres partenaires dans le monde entier. Pour en savoir plus sur les options de support, visitez :
    Support Ubuntu


    Participez à l’aventure Ubuntu

    Canonical invite tous les utilisateurs à contribuer au développement d’Ubuntu. Que vous soyez développeur, traducteur ou simplement passionné, vous pouvez rejoindre la communauté et aider à façonner les futures versions de ce système d’exploitation :
    Rejoindre la communauté Ubuntu


    Avec Ubuntu 8.10, Canonical continue d’innover pour offrir une solution open source performante et accessible à tous. Téléchargez dès maintenant cette version et découvrez tout ce qu’elle a à offrir !

  • Coup de projecteur sur 17 startups Canadiennes

    On n’y pense pas souvent, mais le Canada avec sa double culture francophone-anglophone est une pays très dynamique dans le domaine du web et de l’innovation. J’ai demandé à un bloggeur et entrepreneur local que beaucoup connaissent déjà, Vincent Abry, que nous citons à l’occasion, de nous apporter un éclairage sur cette scène qui possède quelques bijoux et succès souvent attribués à son voisin américain. J’ai passé il y a quelques années, 3 étés consécutifs au Canada et j’ai été surpris par l’état d’avancement de l’usage du web par rapport à d’autres pays. J’avais d’ailleurs bien faillé resté habité sur place. Bonne lecture

    Au passage, pour célébrer l’entreprenariat technologique canadien, Vincent Abry vous offre deux billets d’une valeur de 500$ chacun pour la conférence Webcom-Montréal de novembre 2008. rendez vous sur le blog de Vincent pour cela

    Note: si vous connaissez bien un pays et souhaitez faire un billet équivalent contactez nous. Nous avons déjà couvert l’Italie, La Suisse et l’Allemagne

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    Avec l’un des taux de pénétration les plus élevés au monde (84.3% en 2008) le Canada est le 6è pays ayant le plus de ménages connectés à Internet par rapport à sa population totale (33.2 millions d’habitants). Il devance l’Australie (79.4%), le Japon (73.8%), les Etats-Unis (72.3%) … ou encore la France (58.1%).

    Les canadiens sont aussi en tête avec le nombre d’heures passées sur internet chaque mois (39.6 heures) et le nombre moyen de pages vues par visiteur (3800) selon une étude Comscore datant de 2007.

    Tout cela pour dire qu’avec une population aussi branchée, le Canada a un bassin idéal pour y voir fleurir bon nombre de startups.

    Voici une sélection de 17 startups canadiennes que j’ai jugé intéressantes. La plupart de ces startups ont leur service en anglais et rejoignent par conséquent le premier marché internet au monde (431 millions d’internautes anglophones suivis de 276 millions de chinois en 2è position). Note: Le Canada compte 20 millions d’anglophones et 7 millions de francophones (dont 82% au Québec).

    coveritlive.jpgCoveritlive (Toronto) (ma préférée) Lancée il y a à peine un an (fin 2007), Coveritlive est l’outil ultime du blogueur Web 2.0. Le logiciel permet de bloguer en Live des événements sportifs, IT, des élections ou n’importe quel rendez-vous majeur. Le logiciel permet une interactivité avec les visiteurs et donne la possibilité à l’auteur d’ajouter des vidéos, photos, sondages, fichiers audio en plus de discuter comme dans un chat. Et cerise sur le gâteau vous pouvez intégrer via iframe le live blogging directement dans votre blog. Ah j’oubliais, pour l’instant l’outil est totalement gratuit..

    mobivox.jpgMobivox (Montreal) Des appels gratuits partout dans le monde, ca vous dit ? C’est le défi que s’est lancé Mobivox un concurrent direct de Skype, qui utilise la VoIP et l’IVR mais sans téléchargement de logiciel ni de matériel. Tout ce que vous avez besoin c’est d’un téléphone. La société a lancé sa version beta en mai 2007 et recu 11 millions de dollars d’investissement 5 mois plus tard.

    standout_jobs.jpgStandoutjobs (Montreal) Cette startup montréalaise fondée en février 2007 aborde une nouvelle approche du recrutement en ligne. Elle offre avec son outil RECEPTION des outils aux entreprises afin qu’elles développent leur marque et leur culture en ligne avec des mini-sites de recrutement. Parmi les outils on retrouve des blogues, des widgets, des vidéos, des flux RSS, etc. Standoutjobs a bénéficié d’un investissement de 2 millions de dollars d’iNovia Capital en janvier 2008.

    corporateweblogging.jpgCorporate Weblogging (Montreal) Cette startup a vu le jour avec le début de la montrée en puissance des blogs en 2006. Coporate Weblogging se concentre sur les blogs d’affaire. La société offre des solutions clés en main pour les blogs d’entreprise: contenu, consultation, promotion, gestion, etc.. Font partie du réseau des gros blogs américains tels que: Scobleizer, Techdirt, GigaOM, The Blog Herald, etc.

    nowpublic.jpgNowpublic (Vancouver) Créé en 2005, Nowpublic est un média citoyen avec à sa tête des milliers de reporters amateurs dans plus de 140 pays. Pendant l’ouragan Kathrina, la startup avait plus de journalistes amateurs sur place que les principales organisations média en avaient dans tout leur staff. Nowpublic a maintenant une entente de partage de contenu avec l’Associated Press.

    unyk.jpgUnyk (Montreal) Fondée fin 2005, cette compagnie montréalaise possède 10 millions d’utilisateurs dans 180 pays. Unyk est un gestionnaire de carnet d’adresse email qui permet d’avoir toujours ses contacts à jour. Ce sont les utilisateurs qui modifient leurs informations sur le service, qui elles sont mises à jour automatiquement sur les carnets de leurs contacts.

    nexopia.jpgNexopia (Edmonton) Né dans la noirceur d’un froid hiver d’Edmonton, Nexopia est le premier réseau social canadien pour les jeunes (14 ans+). Le site compte 1.4 million d’utilisateurs. Durant les pics de trafic, le site peut avoir jusqu’à 50 000 membres en ligne simultanément.

    shopify.jpgShopify (Ottawa) L’idée de cette solution e-commerce est née en 2005 lorsque deux amis qui voulaient simplement vendre des snowboards en ligne se sont rendus compte que les solutions existantes n’étaient pas à leur goût. Ils ont décidé de créer leur propre boutique en ligne et Shopify voyait le jour. La startup vient de passer les 30 000 comptes créés et les 10 millions de dollars de ventes via ses boutiques.

    aide_rss.jpgAiderss (Waterloo, Ontario) Un outil de veille pour les flux rss. AideRSS suit les flux Rss à votre place et les classe selon un PostRank™. Ainsi vous gagnez du temps en consultant seulement les informations les plus importantes de la journée.

    tac_tv.jpgTêtes à Claques (Montréal) Michel Beaudet, un ancien publicitaire, lance ses têtes à claques en août 2006. Il s’agit de courts-métrage d’animation avec des personnages humoristiques. Ses capsules sont diffusées sur la chaine française Canal+ depuis janvier 2008 et sur Radio-Canada depuis décembre 2007. Une version anglaise a vu le jour en août 2008. Le concept est un vrai succès commercial: droits de diffusions, publicités avec des grosses entreprises, produits dérivés, DVD, … tout y passe.

    metrolyrics.jpgMetroleap : (Vancouver) Une startup fondée en 2004 et qui affiche un énorme trafic de 22 millions de visiteurs uniques par mois pour 70 millions de pages vues pour son site phare Metrolyrics. Il s’agit du premier site au monde de paroles de chansons. La base de données avoisine les 450 000 chansons. De plus son business modèle est complètement légal depuis le 3 avril 2008 et une partie des revenus est reversé aux artistes, auteurs et maisons de disque.

    plentyoffish.jpgPlentyofFish (Vancouver) Qui n’a pas encore entendu parlé de ce véritable succès dans l’univers de la rencontre en ligne ? En 2003, Markus Frind crée son site de rencontre lui-même dans son appartement de Vancouver de 83 m2. Aujourd’hui le site entièrement gratuit et monétisé avec Google Adsense lui rapporte environ 10 millions de dollars par année pour 2 heures de travail par jour. Une réussite internet qui n’est pas sans rappeler celle de Craig Newmark avec son Craigslist.

    wikitravel.jpgWikitravel (Montreal) Un guide de voyage communautaire basé sur un Wiki façon Wikipedia et créé en 2003. Racheté par Internet Brands en 2006, Wikitravel a été élu meilleur site de voyage 2007 dans les Webby Award. Depuis le mois de février 2008, les fondateurs du site ont lancé leurs guides imprimés basés sur le contenu en ligne. Cela s’appelle Wikitravel Press et lorsque vous imprimez votre guide vous obtenez la dernière version à jour en temps réel alors que pour les autres guides vous pouvez acheter une version datée de 3 ans.. Une belle réussite.

    weblo.jpgWeblo (Montreal) Un monde virtuel qui réplique le monde réel mais pas en 3D. En fait Weblo ressemble plus à un réseau social style Facebook ou Myspace. Vous pouvez y achetez des villes, des pays, des célébrités,.. le but étant que votre page soit la plus visitée possible pour partager les revenus publicitaires avec les créateurs du site. L’état de la Californie a été vendue 53 000 dollars il y a deux ans sur Weblo.

    Sans oublier ces 3 grands succès canadiens:

    Stumbleupon, une extension de navigateur qui permet de découvrir des sites internet et surfer d’une autre façon, racheté en 2007 par eBay pour 75 millions de dollars. Le service compte actuellement environ 6 millions de membres.

    Flickr, le fameux service de partage de photo Web 2.0. A l’origine Ludicorp une startup de Vancouver créée en 2002 et racheté par Yahoo en 2005.

    iStockphoto, une librairie d’images et photos libres de droit. La startup de Calgary fondée en 2000 est rachetée par Getty Images en 2006 pour 50 millions de dollars.

  • Google va fêter ses 10 ans

    La réelle date de création de Google reste toujours aussi absconse, mais c’est quand même cette semaine que Google va fêter l’anniversaire de ses 10 ans, puisque le 7 septembre 1998 (a priori), le moteur de recherche Google investissait son premier quartier général (un garage, bien sûr !) à Menlo, Californie. Le leader actuel de la recherche d’information sur le Web va donc souffler dimanche prochain sa dixième bougie.

    Pour cette occasion, revenons quelques instants sur l’historique de ce moteur de recherche grâce à un extrait du livre « Google », paru en 2003 chez Micro Application (à noter que, de son côté, Google France a fêté, un peu en catimini, ses 6 ans en France au mois de juin dernier) :

    « En 1995, Larry Page et Sergey Brin, deux étudiants de l’université de Stanford, aux Etats-Unis, se rencontrent pour la première fois. Larry a 24 ans, vient de l’université du Michigan et visite Stanford pour un week-end. Sergey a 23 ans et est chargé par son université de présenter les lieux au visiteur. Si le premier contact n’est pas des plus chaleureux, les deux étudiants s’entendent sur un point : l’un des plus intéressants challenges actuels, dans le monde informatique et notamment sur l’Internet, est certainement d’arriver à retrouver une information donnée dans une énorme masse de données.

    En janvier 1996, les deux compères commencent à travailler sur un projet nommé BackRub, basé sur une méthode d’analyse des liens pointant vers un site web. Larry, bricoleur génial (il est connu pour avoir conçu une imprimante en Lego quelques années auparavant), réfléchit à une architecture de serveurs basée sur une association de machines bas de gamme plutôt que sur de gros serveurs très onéreux. Pour mener à bien leurs travaux, ils tentent tous deux de trouver de nouveaux ordinateurs ou de recycler des « vieux clous » parfois hétéroclites. Début 97, leur approche commence à être connue dans le landerneau universitaire et de nombreuses personnes s’y intéressent. Le bouche à oreille joue son rôle (il en sera de même, quelques mois plus tard, pour Google).

    Larry et Sergey continuent assiduement leurs travaux jusqu’à la mi-98. A cette date, ils achètent un stock de disques durs à prix réduit et entassent le tout dans la chambre de Larry. Le tout est enchassé dans un superbe écrin en… Lego ! On peut imaginer que l’aspect coloré du logo actuel du moteur de recherche vient de cette passion pour les petits parallélépipèdes de couleur d’origine suédoise… La première « salle des machines » de Google est née… Sûrs de leur succès, les deux étudiants se mettent à la recherche de partenaires pouvant les aider dans leur tâche. Sergey sonne à de nombreuses portes, sollicite plusieurs personnes, mais ne reçoit que peu de réponses favorables, malgré la fièvre Internet qui touche les Etats-Unis à cette époque. Certains doivent s’en mordre les doigts à l’heure actuelle… Un dirigeant de portail fait même cette réponse à Sergey : « Tant que nous sommes au moins aussi bons que nos concurrents à 80%, cela nous suffit. Nos utilisateurs n’ont pas besoin d’outils de recherche ». Il y en a qui ont vraiment le nez creux…

    Sergey Brin contacte également David Filo, co-fondateur de Yahoo! avec Jerry Yang, quelques années auparavant. Les deux outils de recherche ont d’ailleurs des histoires parallèles, puisque c’est également à l’université de Stanford que ces deux étudiants avaient créé Yahoo!, qui allait devenir en quelques années un géant du Web mondial. David apprécie la technlogie que lui propose Sergey mais lui conseille de créer sa propre structure. « Nous en reparlerons lorsque le projet sera totalement mis en place » lui dit-il. Ce sera effectivement le cas quelques temps plus tard….

    Suivant les conseils de David Filo, Larry et Sergey décident alors de se lancer en nom propre et cherchent quelques fonds pour créer leur entreprise. Un premier investisseur, Andy Bechtolsheim (l’un des fondateurs de Sun Microsystems) va les aider dans cette tâche. Larry et Sergey lui font une démo sous le porche de la maison d’un ami, en moins d’une demi-heure et entre deux rendez-vous. Andy est enthousiaste. Il leur demande comment va s’appeler leur entreprise. « Google », lui répondent les deux larrons. Andy signe immédiatement un chèque de 100 000 dollars au nom de « Google Inc ». Seul problème : la société « Google inc » n’est pas encore créée. Ils ne peuvent empocher le chèque. Celui-ci trône donc sur une commode pendant deux semaines, le temps que les deux amis créent une entité juridique leur permettant de débuter leur activité. Finalement, gonflés à bloc par ce premier succès, ils dénichent un million de dollars pour lancer leur outil de recherche.

    Le 7 septembre 1998, la société « Google Inc. » ouvre donc ses portes à Menlo Park, Californie, dans le garage d’un ami (comme il se doit pour un projet Internet qui a des ambitions), entre une machine à laver et une autre à sécher le linge. Le premier employé de la société est Craig Silverstein, resté depuis fidèle et aujourd’hui directeur de la technologie du moteur.

    Le site, à cette époque, traite déjà 10 000 recherches par jour. Le Web gronde et commence à parler de Google. Les discussions vont bon train sur les forums. Le moteur fait l’objet de plusieurs articles dans la Presse. L’Histoire est en cours… Rapidement, la société doit déménager à Palo Alto dans des locaux plus grands. En février 1999, elle compte 8 salariés et le site répond à 500 000 requêtes quotidiennes. La société RedHat conclut un premier marché avec l’entreprise, qui utilisera dorénavant le système d’exploitation Linux sur ses serveurs.

    Le 7 juin 1999, les deux co-fondateurs lèvent 25 millions de dollars de capitaux auprès de deux gros investisseurs de la Silicon Valley, Sequoia Capital et Kleiner Perkins Caufields & Buyers. La compagnie continue de croître et crée le Googleplex, ses locaux actuels, à Mountain View, toujours en Californie. A la fin de l’été, Google traite trois millions de recherches par jour…

    Le 21 septembre 1999, le moteur de recherche sort de sa phase de test et passe officiellement « en production ». Un moteur qui n’a, depuis, cessé de grandir. Sergey Brin est aujourd’hui Président responsable de la technologie. Larry Page est Président responsable produits. Ils ont été rejoints depuis par Eric Schmidt, ancien de Novell et Sun, en tant que Président et PDG de la société, responsable de l’exploitation quotidienne de Google.»

  • L’avenir du desktop réside-t-il dans le browser ?

    En voilà une bonne question a laquelle tente de répondre Nova Spivack dans cet excellent article : The Future of the Desktop. Son propos est équivoque et il anticipe ainsi une évolution à moyen terme (2 ans) de nos outils de travail vers un nouveau modèle de Webtop.

    Web browser + Desktop = Webtop

    Selon l’auteur (et je partage son avis) les récents progrès et innovations techniques vont complètement bouleverser les architectures actuellement exploitées par les utilisateurs lambda (OS + applications + disque dur) pour les amener à complètement revoir la façon dont ils vont stocker et exploiter les données et applications (Weptop + SaaS + Data on the Cloud).

    Voici une petite synthèse de l’article :

    • Les tentatives de portage d’application desktop vers des applications en ligne sont vouées à l’échec. Les seules applications en ligne viables sont celles qui savent exploiter les spécificité de l’internet (légèreté, accès unifié, édition simultanée de documents, gestion de l’historique…).
    • Nous passons progressivement d’une gestion spatiale de l’information (stockée dans des fichiers, répertoires, serveurs…) à une gestion temporelle de l’information (répartie sur des timeline, diffusée par des newsfeed / lifestream…).
    • Le problème n’est plus de trouver l’information, mais de gérer la surinformation (infobésité). Nous passerons donc moins de temps à chercher de l’information (Google fait ça très bien) et plus de temps à la filtrer. L’objectif finale étant d’améliorer notre productivité par une meilleur gestion de notre attention.
    • La logique de documents et de fichiers sera remplacée par celle de données partagées au sein de wikis. Ce format de stockage, d’exploitation et de partage présente ainsi le très grand avantage de résoudre les conflits de versions, de synchronisation…
    • Les données devront être formatées dans des standards ouverts pour favoriser l’adoption massive de solutions de SaaS et de Data on the Cloud afin d’éviter les problématiques de verrouillage grâce à des formats propriétaires (dont l’industrie du logiciel est la spécialiste).
    • Avec l’avènement des applications et des espaces de collaboration en ligne, nous ne lancerons plus notre browser depuis notre desktop mais notre desktop (dans le sens espace de travail) depuis notre browser.

    Tout ceci vous semble sur-réaliste ? Réfléchissez-y à nouveau car lorsque l’on regarde de plus près des initiatives comme AppExchange, ContactOffice, Zoho ou encore Live Mesh, on est en droit de se dire que tous les éléments sont déjà en place.

    Vers un Smart Webtop

    Poursuivant sur sa lancée, l’auteur nous propose également quelques pistes de réflexion sur les fonctionnalités avancées que pourrait proposer le webtop du futur :

    • Des agents intelligents seront là pour structurer vos données en tâche de fond avec un travail horizontal (associant ainsi des données entre elles en fonction de leur signification ou du contexte).
    • Peu importe la puissance de l’ordinateur que vous utiliserez, les traitements seront de toute façon réalisés par des data centers. Votre puissance de calcul sera ainsi adapté à vos besoins. Vous serez donc facturé en fonction de ce que vous aurez “consommé”. Nous nous rapprochons donc d’un concept de Personal Cloud Computing.
    • Vous aurez la possibilité de dialoguer avec votre webtop pour lui faire exécuter des tâches à faible valeur ajoutée (”trouve-moi les fichiers rédigés par telle personne et publié entre telle et telle date“, “liste-moi toutes les conversations avec telle personne sur tel sujet“…). Les requêtes pourront être formulées par écrit en langage naturel ou via un système de reconnaissance vocale.

    Ouf, que d’imagination ! Là nous ne sommes plus réellement dans une optique à moyens termes, mais quand je vois des initiatives comme Aurora je me dis que le futur n’est peut-être pas si loin ! En tout cas ils y travaillent.

    Toujours est-il que j’abonde complètement dans le sens de l’auteur qui fait preuve d’une grande clairvoyance et d’une vision tout à fait intéressante de la convergence entre desktop et browser.

  • IBM veut généraliser Linux sur les PC du monde entier

    En partenariat avec Canonical, Novell et Red Hat, IBM encourage l’adoption de ses solutions open source alternatives à Windows sur les PC de bureau des entreprises.

    L’année 2009 sera-t-elle celle de Linux? Ou, plus exactement, celle de l’avènement d’une alternative à Microsoft Windows sur les PC personnels. IBM, Canonical (Ubuntu), Novell et Red Hat en son convaincus. A l’occasion de LinuxWorld de San Francisco (qui se termine aujourd’hui), les quatre acteurs ont annoncé vouloir unir leurs forces pour “fournir un choix d’informatique personnel libérée de Microsoft avec Lotus Notes et Lotus Symphony dans le milliard d’ordinateurs de bureau que constituera le marché mondial en 2009“, indique IBM dans un communiqué du 5 août.

  • Pourquoi accepter des gens qu’on ne connaît pas sur Facebook? Prise 2

    L’un des lecteurs de mon billet Pourquoi accepter des gens qu’on ne connaît pas sur Facebook? Me laisse un commentaire que certainement plusieurs gens se font en silence. Il a le courage de ses opinions et j’apprécie. Je reproduis donc ici, la question et la réponse, au bénéfice de tous…

    Voici la question

    seccus
    Simple réflexion mais combien pertinente. Je joue avec FB depuis quelques semaines et je remarque que des membres ont 200, 500 ou 1000 amis-amies. Avec mes 12 amis-amies, j’ai l’impression d’être dans la cave des résoteux. Mais comment faites-vous pour entretenir un tel jardin ou poubelle de liens? Quand à savoir si vous faites bien ou non, cela ne me regarde pas. Je suis juste intrigué par le mégaphénomène. La tendance voufrait-elle qu’on établisse la valeur d’une personne à la taille de son compte d’amis-d’amies sur FB? Si cela peut stimuler l’estime de soi, pourquoi pas!

    Et ma réponse

    Cher Seccus

    Merci pour votre question qui témoigne de votre peu de compréhension du phénomène FB. Comme plusieurs, il y a certains éléments qui vous échappent et vous me permettez d’éclairer votre et leurs lanternes. Du moins, je l’espère. Tout comme dans la vraie vie, d’avoir 12 cartes professionnelles ou 500 dans son Rolodex, peut faire la différence entre être capable de trouver une ressource qu’on connaît et dont on a besoin rapidement, ou pas. Ça va aussi vous permettre d’être invitées à des cocktails d’affaires et de rencontrer encore plus de gens, ou pas. Si vous n’avez que 12 cartes professionnelles, c’est claires que vous n’êtes pas l’as des réseauteurs dans la vraie vie et si on ne vous juge que sur ça, vous faites un peu dur. Heureusement, il y a bien d’autres critères que le nombre de contacts pour juger de la valeur d’une personne. N’empêche…

    Pour ce qui est d’entretenir tout ce beau monde, vous ne téléphonerez pas à tous les gens de votre Rolodex à chaque jour. Vous n’écrirez donc pas à vos contacts FB à tous les jours non plus. Cependant, contrairement au Rolodex, Facebook a une fonctionnalité qu’on nomme le statut. Grâce à ça, vos nombreux contacts savent ce qui se passe avec vous et peuvent ou non, interagir avec ces informations de diverses manières. Ils peuvent commenter vos statuts et vous pourrez on non faire un contre-commentaire, ils peuvent voter pour vos statuts grâce à l’application Status Competition et ils peuvent vous écrire en privé via la messagerie ou via le chat. Vous ne passerez donc pas la majeure partie de votre journée à parler à chacun des contacts de FB, mais ils seront tous informés de ce qui arrive avec vous, si toutefois vous avez l’intelligence de leur partager votre statut de temps à autre. En termes de gestion des contacts, c’est donc bien différent du Rolodex et bien plus efficace. Le Web 2.0 permet aux individus et aux entreprises de faire du « pull » au lieu du « push ». Les gens s’informent sur vous au lieu que vous ayez à les informer individuellement un à un. C’est une méchante différence. Aussi, grâce à l’onglet « accueil » vous pouvez suivre facilement ce qui se passe avec vos amis, sans devoir aller visiter chacun d’eux individuellement. Voilà donc un tour rapide des avantages de FB versus le Rolodex traditionnel. Et vous pourrez toujours téléphoner à vos contacts si cela vous chante…