En décembre 2005, Live Search a lancé une version localisée de son moteur de recherche, sorte de Google Maps à la sauce Microsoft. Il vient de rajouter une fonction qui permet à tout professionnel, comme sur le Business Center de Google, d’ajouter son adresse, son numéro de téléphone, sa localisation géographique ainsi que des remarques et avis de clients entre autres. L’outil, baptisé Live Local Listing Center, permet de fournir une fiche descriptive complète de l’établissement, de l’insérer dans une catégorie professionnelle, et de le publier en ligne après vérification.
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Yahoo! lance BOSS, plateforme ouverte de création de moteur de recherche
Yahoo! annoncé hier le lancement de son offre Yahoo! Search BOSS, une plateforme de web services qui permet aux développeurs informatique de créer des outils de recherche en utilisant la technologie et la plate forme technique de Yahoo!. BOSS (pour Build your Own Search Service) se présente donc sous la forme d’une API (Application Program Interface) ou bibliothèque de fonctions utilisables par les programmeurs dans leurs propres logiciels afin de créer des applications de recherche de façon extrêmement libre :
– Utilisation de l’index et de l’infrastructure de Yahoo! Search.
– Possibilité de reclasser les résultats dans un autre ordre que celui renvoyé par Yahoo! et d’y rajouter d’autres liens, informations, etc.
– Totale liberté de présentation des résultats.
– Accès aux index Web, Actualités et Images dans un premier temps.
– Aucune limite en termes de nombre de requêtes quotidiennes.Quand on sait que l’algorithme de Yahoo! n’est pas si éloigné que cela, en termes de pertinence, de celui de Google (qui n’offre dans aucun de ses services une liberté de création comparable à celle de BOSS), on se doute que cette proposition va ravir bon nombre de développeurs sur la planète et va voir fleurir de nombreux projets passionnants à suivre de très près…
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Internet et vie privée : les déboires de Google…
Trois affaires touchant aux données privées et à la sécurité secouent actuellement le géant Google, depuis longtemps confronté à des problèmes de ce type. Cette fois, ils sont plus variés mais non moins importants :
– Tout d’abord, ZDNet indique dans son édition américaine que des données privées concernant des employés de Google embauchés avant 2006 ont été volées lors d’un cambriolage de la société Colt Express Outsourcing Services, sous-traitant du moteur de recherche. Nom, adresse et numéro de sécurité sociale d’employés de Google se trouvaient en clair, sans système de cryptage, sur des ordinateurs de cette société, dérobés fin mai.
– Google devra également fournir à Viacom (propriétaire des chaînes MTV, Nickelodeon et des studios Paramount et Dreamworks) les données de connexion et notamment les adresses IP de certains utilisateurs de YouTube, selon un jugement d’un tribunal fédéral de San Francisco. Viacom reproche à Google/YouTube la mise à disposition de 100 000 vidéos protégées par le droit d’auteur et lui réclame un milliard de dollars de dommages et intérêts. Google devra également fournir une copie des vidéos retirées de son site de téléchargement.
– La CNIL française a enfin rappelé à l’ordre Google pour son système de “Street Views” lancé en fin de semaine dernière dans l’Hexagone à l’occasion du début du Tour de France cycliste, demandant au moteur “que les utilisateurs soient clairement informés de leurs droits, conformément aux règles européennes de la protection des données“. En effet, certains visages et plaques d’immatriculation de véhicules apparaissent non floutés sur les images proposées par cette nouvelle fonctionanlité de Google Maps et Google Earth. Google rappelle qu’il existe un lien, sur ses logiciels, qui permettent de signaler un contenu à risque, qui sera ensuite supprimé de l’application en ligne.
Trois affaires, en tout cas, qui montrent bien toute l’importance que prend aujourd’hui la protection des données privées sur l’Internet, qui nous déshabille chaque jour un peu plus…
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L’offre de publicité télé de Google est officiellement lancée
Google TV Ads, l’offre de publicité télévisuelle du moteur de recherche, vient d’être officiellement lancée après une période bêta d’un an. Elle donne la possibilité aux annonceurs Adwords américains de payer des campagnes sur des chaînes télés aux enchères, sur la base d’un système proche de celui des liens sponsorisés du Web. Il est possible de choisir les chaînes, les dates, périodes et heures de programmation des spots publicitaires. Google propose également la plateforme Ad Creation Marketplace, qui permet de créer des spots en se mettant en contact avec des maisons de production spécialisées.
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Une vision au vitriol des Reseaux Sociaux ?
Si l’on devait désigner un « vainqueur » parmi les réseaux sociaux actuels, on pourrait choisir Threads. Lancé il y a à peine 18 mois par Meta, sous l’impulsion de Mark Zuckerberg, Threads compte déjà plus de 300 millions d’utilisateurs et continue d’en ajouter un million par jour. Pourtant, Threads n’est pas Twitter et ne le sera jamais.
L’héritage de Twitter : une place unique
Twitter n’a jamais été le réseau social le plus populaire ou le plus rentable, mais il a occupé pendant des années une position centrale dans la culture numérique. C’était l’endroit où les politiques dialoguaient avec leurs électeurs, où les journalistes annonçaient leurs scoops, et où le monde semblait se rassembler pour commenter en temps réel les grands événements. Malgré ses lacunes en tant qu’entreprise, Twitter était « l’endroit où ça se passe » sur internet.
Threads, de son côté, adopte une stratégie bien différente. Mark Zuckerberg et Adam Mosseri, responsables de Threads et Instagram, l’ont clairement exprimé : ils ne cherchent pas à recréer l’énergie chaotique et immédiate qui faisait la force de Twitter. Threads se veut plus adapté aux créateurs de contenu, plus sûr pour les marques et bien moins spontané. En somme, une extension de l’écosystème Facebook. Résultat : une plateforme probablement très rentable, mais beaucoup moins attrayante pour les interactions authentiques.
L’émergence de nouvelles plateformes
Pendant ce temps, d’autres plateformes comme Bluesky et Mastodon tentent de combler le vide laissé par Twitter. Bluesky, en particulier, se distingue par son dynamisme, sa rapidité et son approche axée sur les utilisateurs. Contrairement à de nombreux réseaux sociaux, il privilégie les publications choisies par l’utilisateur plutôt que celles imposées par un algorithme. Cependant, son principal défi reste sa taille modeste et ses ressources limitées pour rivaliser avec les géants comme Meta.
Mais il devient de plus en plus évident qu’il n’y aura probablement pas de remplaçant unique à Twitter. Au lieu de cela, nous assistons à une fragmentation des réseaux sociaux : des groupes se déplacent vers Discord, des discussions privées se font sur WhatsApp, et des communautés se forment autour de Reddit. Ce morcellement marque la fin d’une époque où une seule plateforme pouvait prétendre réunir tout le monde au même endroit.
Un avenir éclaté
Aujourd’hui, les réseaux sociaux ne remplissent plus la même fonction. Les grandes plateformes comme Threads ou Bluesky servent avant tout à diffuser des messages à grande échelle, tandis que les interactions personnelles migrent vers des espaces plus intimes et segmentés. Cette tendance reflète une transformation profonde : au lieu d’une expérience centralisée, nous naviguons désormais entre plusieurs applications pour répondre à des besoins spécifiques.
Cette dispersion n’est pas sans inconvénients. Il devient plus difficile de suivre l’actualité ou de participer à des conversations globales. Nous perdons cette magie collective où tout le monde semblait réagir ensemble aux mêmes événements. Mais, en contrepartie, de nouvelles formes de communautés émergent, avec des outils mieux adaptés à leurs besoins.
La quête de l’interopérabilité
La clé de cet avenir fragmenté pourrait résider dans l’interopérabilité. Des concepts comme le fediverse, qui réunit des plateformes décentralisées comme Mastodon ou Threads autour d’une infrastructure commune, offrent un espoir d’unifier les réseaux sociaux tout en respectant leur diversité. Toutefois, cette transition prendra du temps, car les plateformes doivent encore surmonter des défis techniques et politiques pour offrir une expérience fluide.
Une nouvelle réalité numérique
En fin de compte, cette transition marque un retour à une expérience internet plus éclatée, plus « humaine », mais aussi plus complexe. Nous passons d’une ère de réseaux sociaux centralisés à une phase d’« unbundling » — où chaque besoin trouve sa propre plateforme dédiée. Ce processus est désordonné, parfois frustrant, mais il reflète la réalité de nos interactions numériques : multiples, nuancées et en constante évolution.
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Comprendre le graphe social
Avec l’essor des réseaux sociaux, un concept a émergé pour mieux comprendre et modéliser les interactions entre utilisateurs : le graphe social. Popularisé par Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, le graphe social désigne la carte des connexions et relations entre les individus sur une plateforme sociale. Ce concept est à la base du succès de Facebook, où la combinaison entre le réseau social et les applications tierces permet une diffusion efficace et personnalisée de l’information.
Qu’est-ce que le Graphe Social ?
Mark Zuckerberg décrit le graphe social comme une représentation du monde réel, où chaque utilisateur est un nœud connecté à d’autres individus par des relations (amitié, travail, centres d’intérêt…). Selon lui, ce graphe global n’appartient à personne, mais son objectif est de le modéliser pour refléter fidèlement la réalité.
Cependant, cette notion suscite des débats. Des experts comme Dave Winer ou Nick Carr jugent que le terme « graphe social » est moins intuitif que celui de « réseau social ». Robert Scoble nuance : « Le graphe social va au-delà d’une simple liste d’amis en représentant les modalités de connexion : localisation, interactions, intérêts communs. »
Une Représentation Mathématique des Réseaux
En mathématiques, un graphe est une modélisation des relations entre des entités. Dans le contexte des réseaux sociaux, il permet d’analyser la structure des connexions et leur évolution. Alex Iskold rappelle que le graphe n’est qu’un modèle : « Il ne dépasse pas le réseau, il le représente de façon accessible. »
L’analyse des graphes sociaux met en lumière des connexions souvent invisibles, comme les valeurs communes ou les groupes d’intérêt. Cependant, leur construction à l’échelle globale nécessite des standards et une interopérabilité entre réseaux, un défi encore loin d’être résolu.
Les Enjeux de la Portabilité et de la Vie Privée
L’un des principaux obstacles au développement d’un graphe social global est le cloisonnement des données entre plateformes. Chaque réseau social fonctionne comme un silo, où les identités et les relations ne sont pas transférables. Ce manque d’interopérabilité pose des questions majeures :
- Multiplicité des identités : Nous utilisons différents réseaux pour différents objectifs (professionnels, personnels, loisirs), avec des facettes variées de notre personnalité.
- Vie privée et contrôle des données : Les utilisateurs souhaitent contrôler leurs informations et décider comment elles sont partagées.
- Conflits d’intérêts : Les plateformes cherchent à garder leurs utilisateurs captifs, limitant la portabilité des données pour préserver leur avantage compétitif.
Brad Fitzpatrick, développeur chez Google, propose une solution basée sur une API standard qui permettrait aux utilisateurs de gérer leurs connexions entre différents réseaux. L’idée repose sur une base de données open source, où chaque utilisateur pourrait autoriser ou restreindre l’accès à ses informations.
Un Modèle Portatif et Open Source
David Recordon, de Six Apart, plaide pour un graphe social ouvert et interopérable. Selon lui, les utilisateurs doivent :
- Posséder leur graphe social.
- Garder le contrôle de leur vie privée.
- Pouvoir découvrir ce qui est déjà public à leur sujet.
- Reconnaître que chaque réseau social est distinct et ne doit pas toujours être interconnecté.
- Privilégier les technologies ouvertes.
Pour cela, des outils comme OpenID, hCard, ou FOAF permettent de structurer les données et d’organiser les informations des utilisateurs de manière lisible pour les machines. Ces solutions permettent aux utilisateurs de voir et de gérer leurs relations à travers une interface centralisée.
Entre Facebook et Google : Deux Approches
Face à ces enjeux, deux modèles dominants émergent :
- Facebook : Une approche « top-down » où l’utilisateur renseigne une plateforme centralisée, permettant une forte structuration et une propagation virale des données au sein du réseau.
- Google : Une méthode « bottom-up », qui agrège automatiquement les traces d’activités des utilisateurs, avec un effort minimal, mais une structuration plus faible.
Conclusion : Un Défi Technique et Social
Le concept de graphe social soulève des enjeux à la fois techniques, politiques et sociaux. La question de l’interopérabilité entre réseaux sociaux, du contrôle des données et de la vie privée reste centrale. Si des standards ouverts permettent d’entrevoir un futur où les réseaux sociaux deviennent portables et flexibles, ces évolutions nécessitent une collaboration active entre développeurs, entreprises et utilisateurs.
Pour l’instant, la bataille continue, avec des initiatives comme celles de Google ou Six Apart, qui posent les bases d’un graphe social universel. Mais le chemin reste semé d’embûches, entre résistance des plateformes et exigences des utilisateurs.
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De la «cosmogonie impressionniste» à «l’appartenance générationnelle»; l’onde de choc de Michel Cartier et d’André Boisclair
Je me suis levé ce matin avec ce billet de Martin Lessard en réaction à la fermeture du site de Michel Cartier (ConstellationW) et je me coucherai ce soir après avoir lu Hervé Fischer qui réagit au même événement. Entre les deux, CFD a lui aussi commenté…
Du concept de «cosmogonie impressionniste» à la théorie (moins complexe, disons-le) des «perspectives intergénérationnelles», je suis demeuré sur ma faim de l’onde de choc provoqué par la newsletter du prof Cartier (lettre dont on peut trouver de larges extraits aux billets précédemment hyperliés).
À moins que ce soit le parallèle avec le contexte de la sortie de M. Boisclair qui provoque une telle soif de comprendre?
Dans les deux cas, je ressens qu’on n’a pas su comment rassembler et animer la démarche; sans compter que ça fait mal de se l’avouer. L’un ressent la «honte de partir sans laisser d’héritage» aux prochaines générations et l’autre me paraît (moi aussi, source) «baisser les bras sans vraiment se battre, ni pour la cause, ni pour le parti». Je ne juge pas. Je ne fais que constater que deux personnes ayant de bonnes idées, poursuivant de nobles causes et ayant le sentiment de travailler en équipe, terminent leur aventure dans l’amertume, se sentant isolés et hors-réseau. Qu’est-ce qui appartient à ces deux leaders? Qu’est-ce qui appartient aux équipiers?
Je sens que démêler tout ça pourrait m’aider à mieux comprendre la dynamique des changements émergents et de la culture des réseaux… Mais je vais m’endormir là-dessus, en espérant qu’au lever, quelques éléments de réponses émergeront!
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2010, l’ère des lifelogs
Le Nomura Research Institute (NRI), un cabinet de conseil de premier plan dans le domaine des nouvelles technologies, a récemment dévoilé une feuille de route ambitieuse pour le développement des technologies Web 2.0 à l’horizon 2011. Ce plan met en lumière les défis actuels et les perspectives fascinantes de l’évolution numérique.
L’évolution du Web 2.0 vers le mobile
Actuellement, les téléphones mobiles permettent déjà de créer et de consulter des blogs. Cependant, les limitations des réseaux actuels, notamment la lenteur des communications, freinent encore l’adoption massive de ces technologies dans un contexte mobile. Selon le NRI, cette situation devrait changer dès 2008 avec l’arrivée des réseaux mobiles 3,5G, qualifiés de « haut débit mobile ». Ces réseaux permettront un usage généralisé des services Web 2.0 sur mobile, souvent désigné sous le terme de « Web 2.0 mobile ».
En 2010, avec l’avènement des réseaux ubiquitaires, une nouvelle phase s’ouvrira : celle des lifelogs. Ces outils et capteurs connectés collecteront et stockeront des données détaillées sur les activités quotidiennes des utilisateurs. Ces avancées promettent une personnalisation accrue des services, en s’appuyant sur des informations collectées depuis des objets connectés ou des applications domestiques.
Les lifelogs et la mémoire numérique
La question des lifelogs a également été abordée lors du colloque « Memories for Life », organisé à la British Library. Selon le professeur Nigel Shadbolt, spécialiste en intelligence artificielle à l’Université de Southampton, nous sommes à l’aube d’une ère où il sera possible d’enregistrer une vie entière en vidéo haute qualité. « Ce n’est plus une question de savoir si cela arrivera, mais plutôt de reconnaître que c’est déjà en cours », affirme-t-il.
Le concept de mémoire numérique a également été exploré par le professeur Yorick Wilks, à travers son projet « Companions ». Cet assistant intelligent sera conçu pour organiser les traces des événements de notre vie, offrant une restitution adaptée et sensible de ces souvenirs, particulièrement utile à mesure que nous vieillissons.
Vers un débat sociétal essentiel
Ces évolutions technologiques, bien que prometteuses, soulèvent des questions fondamentales sur leurs implications sociétales. Comme l’a souligné le Daily Telegraph, il est impératif de débattre des conséquences de cette collecte massive de données personnelles.
D’un côté, certains redoutent une société où les « boîtes noires humaines », combinées à des bases de données médicales et financières, pourraient marquer la fin de toute intimité et favoriser un État-surveillant. D’un autre, ces innovations pourraient transformer des domaines comme la médecine, l’éducation, la prévention criminelle et la préservation du patrimoine historique, ouvrant la voie à des progrès considérables.
En conclusion
Ces visions d’avenir, décrites par le NRI et les experts, montrent que la technologie est à un tournant décisif. Elle promet des avancées majeures tout en nous obligeant à réfléchir collectivement à l’équilibre entre innovation et respect des libertés individuelles. Une chose est certaine : le débat est loin d’être clos.
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Interview : les créateurs d’Iblogyou s’expliquent
Deux frères, Thibault et Thomas Billet (18 et 21 ans) basés à Metz, étudiants en informatique à l’ISFATES viennent d’ouvrir Iblogyou. Pointblog leur a demandé leurs motivations :
Depuis plusieurs années nous sommes intéressés par le web, les pages perso, et l’informatique. Après des petits projets (sites pour des amis, participation au site de l’Isfates), il y a un an et demi nous avons lancé ce “gros” projet en commun. L’exercice pratique est devenu un vrai engagement avec des centaines d’heures de travail en dehors de nos études. N’ayant pas vraiment pas de passion à partager (pêche à la truite, cyclisme ou autre), nous avons eu l’idée de créer cette plateforme. Un peu en réaction aux “skyblogs” qui nous paraissent basiques, avec peu de fonctionnalités, et des thèmes graphiques peu élégants.
Notre service est gratuit, aucune option payante, publicité minimale et discrète. La création d’un blog sur Iblogyou se veut simple et rapide. Les fonctions principales sont là (flux RSS, thèmes graphiques au choix, permaliens, éditeur intuitif etc.), pas d’interface complexe avec options en tous genres. Nous avons opté pour un système accessible à tous.
Le point fort d’Iblogyou ? Sa convivialité et son esprit non commercial. Ayant fait appel à nos amis et à notre famille pour tester, nous écoutons les utilisateurs. De nouvelles idées nous arrivent régulièrement, et nous faisons notre possible pour les mettre en oeuvre. On pourrait dire que l’utilisateur est à la source du développement du site, qu’il est maître de son devenir.
Un exemple : le sens d’apparition des articles. Certains désirent afficher leurs articles dans l’ordre chronologique, d’autres préfèrent voir leurs derniers articles en premier. Le panneau de gestion du blog permet de choisir. Bientôt le visiteur du blog pourra choisir, l’ordre si jamais celui choisi par le propriétaire du blog ne lui plait pas. Autre fonctionnalité : la possibilité d’interdire aux robots des moteurs de recherche de visiter son blog.
Nous avons commencé en février 2005 et avons ouvert en août 2006. Les blogs qui le souhaitent sont accessibles via un “annuaire”, ou les “tops” sur la page d’accueil (seule une minorité des bloggeurs ont voulu être visibles pour tous). Il y a 110 inscrits, c’est peu, mais nous n’avons pas les moyens de faire de la promotion. Pour certains blogs, nous créons des thèmes graphiques personnalisés : le jeune groupe de rock Osmoz ou ce journal d’un être vivant dans un monde fantastique.
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Nouvel Exalead : héritier français d’Altavista ?
Avec l’émergence d’Exalead, un moteur de recherche développé en France, une question se pose : ce moteur est-il le digne successeur d’Altavista, autrefois une référence dans l’univers de la recherche en ligne ? À travers ses fonctionnalités avancées et sa vision unique, Exalead semble s’inscrire dans cette lignée.
Une technologie innovante à la française
Créée en 1999, l’entreprise parisienne Exalead a fait le choix de se distinguer des géants du secteur en proposant des outils adaptés aux besoins des utilisateurs. Comme Altavista en son temps, Exalead introduit des fonctionnalités avancées qui ne se retrouvent pas chez ses concurrents principaux.
Fonctionnalités héritées et innovations
L’une des caractéristiques marquantes qui rappelle Altavista est l’intégration de l’opérateur NEAR. Cet outil permet de rechercher des termes situés à proximité (16 mots) les uns des autres dans un document, une fonctionnalité autrefois emblématique d’Altavista. Peu de moteurs actuels proposent une telle flexibilité, ce qui donne à Exalead un avantage distinct.
Par ailleurs, comme Altavista qui innovait avec des recherches complexes, Exalead offre :
- Un index volumineux : Bien que plus modeste pour l’instant (300 millions de pages), il vise à dépasser le milliard d’ici peu.
- Des options avancées : Radicalisation, recherche phonétique, troncature, et même une recherche approximative en cas d’erreurs orthographiques.
- Un support de fichiers variés : Exalead indexe les PDF, Word, Excel et PowerPoint, tout comme Altavista le faisait avec les formats de son époque.
Une interface qui innove
Exalead pousse plus loin l’expérience utilisateur avec des miniatures pour chaque résultat, une navigation intégrée en cadre, et la possibilité de filtrer par type de contenu (textuel, multimédia, etc.). Ces options rappellent l’esprit d’innovation qu’Altavista incarnait à ses débuts.
Un moteur à suivre de près
Si Exalead n’est pas encore parfait, notamment avec un index encore en construction, il possède tous les ingrédients pour devenir une référence mondiale. Sa capacité à répondre aux besoins des utilisateurs avancés en fait un moteur prometteur, digne héritier de l’esprit d’Altavista.
céder à des options de recherche avancées. Je continuerai à explorer ce moteur et partagerai mes impressions dans un prochain article.